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Le milieu terrain sénégalais Cheikh Ndoye apprécie les deux matchs amicaux contre le Nigeria et la Côte d’Ivoire joués en mars dernier en Angleterre et en France. Le capitaine angevin, remis de la désillusion sénégalaise au Gabon, soutient que les Lions ont une dette envers le peuple sénégalais lors des prochaines échéances. 

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Quels enseignements tirez-vous des deux derniers matchs amicaux joués contre le Nigeria et la Côte d’ivoire ?

Les deux matchs ont été d’une importance capitale pour le groupe, après notre élimination de la Coupe d’Afrique. Des rencontres de haute facture avec des équipes de renommée sont toujours les bienvenues pour nous permettre d’aller de l’avant. Le Nigeria et la Côte D’ivoire sont de grandes nations du football africain. Dans le contenu, ce n’était pas mal. Chacun d’entre nous a essayé de faire autant que faire se peut pour, au finish, décrocher le succès. Nous avons un bon groupe, qui il vit bien. On échange beaucoup pour tirer dans la même direction.

Nourrissez-vous toujours des regrets après cet échec au Gabon ?

Absolument ! Notre rêve était de remporter la Coupe d’Afrique que le Sénégal attend depuis des années. On a été éliminé par le Cameroun aux tirs au but. On a été tous déçus de cette élimination. Mais cela fait partie du football. Cette élimination nous fera grandir lors des prochaines échéances.

Y a-t-il une explication à cette contreperformance face au Cameroun ?

Nous avons perdu aux tirs au but, pas dans le match au cours duquel nous avons beaucoup tenté face à un adversaire qui a refusé de jouer. Donc pour moi, il n’y a pas d’explication à donner d’autant plus que tout le monde a vu que nous avons mouillé le maillot. C’est le football.

Vous parlez des prochaines échéances, c’est-à-dire les éliminatoires de la CAN 2019 et de la Coupe du monde 2018. Peut-on dire que vous avez une dette envers le peuple ?

C’est une réalité : nous avons une dette envers les Sénégalais. C’est pourquoi on fera tout notre possible pour se qualifier à la Coupe d’Afrique et à la Coupe du monde pour oublier la Coupe d’Afrique 2017. Avec les joueurs dont nous disposons, nous sommes capables de rivaliser avec n’importe quelle équipe.

Lors des éliminatoires, vous étiez le renfort de taille du coach. Et en Coupe d’Afrique, vous avez été relégué sur le banc. Y avait-il de la déception chez vous ?

Si on vient en équipe nationale, on s’attend tous à jouer titulaire. Mais, c’est les choix du coach. Nous ne pouvons que respecter ses choix. Le coach avait sélectionné 23 joueurs. Et chacun d’entre nous était hyper motivé à tirer son épingle du jeu. Nous sommes tous des compétiteurs. C’est la compétition qui est importante pour nous. On nourrissait tous l’ambition de remporter la CAN. Donc on se prépare toujours. Et si le coach fait appel à nous, qu’on soit toujours prêt pour ne pas décevoir.

Le 10 juin, le Sénégal va jouer contre la Guinée équatoriale en éliminatoires de la Coupe du monde. Êtes-vous d’attaque pour faire oublier l’échec de la CAN ?

Oui, c’est ce qu’on attend de nous. L’objectif, c’est de se qualifier pour ces deux prochaines échéances.

En février, on vous a annoncé dans un club chinois, Liaoning, pour 4 millions d’euros par an. qu’en est-il réellement ?

(Il rit). Je ne sais pas encore pour le moment. Ce sont mes agents qui se chargent de tout cela. Je suis concentré, en ce moment, sur la fin de saison.

Angers s’est qualifié en demi-finales de la Coupe de France après votre but dans les ultimes minutes contre Bordeaux. Comment avez-vous vécu cette situation ?

C’est une grande satisfaction pour le club, qui vient de se qualifier pour la 3ème fois. C’était un match vraiment costaud. Je félicite les coéquipiers, les dirigeants ainsi que les supporters, qui nous ont soutenus jusqu’à la fin du match. Cette victoire prestigieuse a été bien fêtée dans les vestiaires. Mais nous ne comptons pas nous arrêter en si bon chemin. Nous voulons continuer à rêver.

Néanmoins, l’équipe s’est montrée moins mordante en championnat avec une 12ème place…

C’est vrai que, cette année, l’équipe ne s’est pas montrée mordante même si nous sommes parvenus à gagner des matchs. Mais, le championnat est tellement serré, il va se jouer à fond jusqu’à la fin. D’ici là, on essaiera de grappiller quelques points.

À l’image de la saison de votre club, vous avez marqué moins de buts (3 buts) en championnat cette année. Y a-t-il des explications à cela ?

Il y a un manque de réussite. En plus, cette saison, nous sommes très attendus contrairement à l’année passée. Mais par contre, je crois avoir fait correctement mes matchs en plus je ne me suis jamais fixé un nombre de buts par saison.

Angers est à 10 points de l’avant-dernier, Dijon FC. L’équipe n’est-elle pas sous la menace d’une relégation ?

Il nous reste 7 matchs à jouer. Donc, on n’est pas sous menace

Comment appréciez-vous vos prestations durant ce championnat en cours ?

Cette saison est mitigée. Par contre, je fais mon boulot sur le terrain.

Cette année, comme la saison précédente, vous êtes parmi les 13 joueurs finalistes pour  l’attribution du prix Marc-Vivien Foé récompensant le meilleur joueur africain en France…

C’est une grande satisfaction. Il y aura aussi mon frère Famara (Diédhiou). Cela veut dire que nos efforts sont en train d’être récompensés. On attend la suite.

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