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Tête de file à la CAN des moins de 20 ans qui démarre ce dimanche en Zambie à la faveur de leur place de finalistes de l’édition précédente et en l’absence du champion en titre, le Nigeria, les juniors sénégalais abordent la compétition avec un mélange d’humilité et d’ambition.

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Joseph Koto à la barre des moins de 20 ans depuis quatre ans, relève que le Sénégal est très attendu à cette compétition au vu de son parcours lors de la précédente édition. « Mais aussi au vu des sélections que nous avons éliminées sur la route de la Zambie, la Tunisie et le Ghana », dit le technicien qui a conduit les Lionceaux en finale de l’édition 2015 organisée au Sénégal.

« C’est pourquoi, il faudra être vigilant, humble mais tout autant déterminé parce qu’il ne sert à rien d’éliminer le Ghana, un gros bras du football africain, si on doit se contenter des accessits », explique l’ancien ailier international.

« Cela ne peut se faire qu’en acceptant de souffrir les uns pour les autres. La CAN, c’est le plus haut niveau et tous les adversaires doivent être pris au sérieux », ajoute l’ancien sélectionneur du Sénégal qui a disputé une phase finale de CAN seniors en 1986 avec les Lions.

Justement, l’élimination des Lions en quart de finale de la CAN 2017 est une source de pression supplémentaire sur les juniors, dit encore le technicien sénégalais appelant les joueurs à commuer cette envie et cette pression en énergies positives. « Nous avons les moyens de le faire mais il faudra le démontrer sur le terrain ».

Mamadou Diarra, capitaine des juniors qui, après les éliminatoires, a signé dans le club de Boluspor en Turquie (D2) abonde dans le même sens soulignant que l’objectif est de faire « au moins aussi bien que la génération précédente »’.

‘’Nous savons que ce sera difficile mais nous avons envie d’écrire une page de l’histoire du football de notre pays qui manque cruellement de trophées dans ses vitrines’’, déclare l’ancien défenseur central du Jaraaf (élite sénégalaise).

Krépin Diatta, maître à jouer des Lionceaux sénégalais enchérit. « Il faut du courage pour gagner en Afrique, on sait que le seul talent ne suffit pas et on a le devoir d’aller au bout de cette compétition’’, affirme le joueur d’Oslo FC, une académie de football basée à Dakar.

« Les ambitions individuelles et collectives ne doivent faire qu’un », martèle le jeune meneur de jeu qui est allé faire deux semaines de préparation en Norvège avant de prendre part aux joutes des moins de 20 ans.Saer Seck, premier vice-président de la Fédération sénégalaise de football et président de l’académie Diambars, invite les juniors à cultiver l’humilité et volonté. « Personne ne doute des qualités de ce groupe mais une compétition ne se gagne pas au seul talent », rappelle-t-il en citant pour exemple le sacre du Portugal et du Cameroun respectivement à l’Euro 2016 et à la CAN 2017.

« Ce sera difficile mais pas impossible et c’est dans la difficulté que les victoires sont les plus belles à célébrer », ajoute-t-il à l’endroit des U20 qui sont arrivés mardi dernier à Ndola, la deuxième ville hôte du tournoi, en provenance de Dakar.

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