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Avec le meilleur parcours aux éliminatoires, la première place africaine au classement Fifa et un potentiel sûr, l’Equipe nationale du Sénégal a tout pour aller loin dans la Can 2017 qui démarre ce samedi 14 janvier au Gabon. Mais les «Lions» savent qu’il faut avoir les pieds sur terre pour y arriver.

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La tête dans les étoiles : L’équipe nationale du Sénégal qui participe à la 31e édition de la Coupe d’Afrique des Nations, a été précédée au Gabon 2017 d’une belle réputation : celle des gagneurs. Le parcours sans faute à la qualification à la Can 2017 (6 victoires en autant de sorties) et le début prometteur aux éliminatoires de la Coupe du monde 2018 (une victoire et une défaite) ne pouvait qu’avoir des retombés positifs pour l’Equipe du Sénégal, version Aliou Cissé. D’ailleurs, malgré une défaites concédée à Polokwané devant l’Afrique du Sud (2-1 éliminatoires Mondial 2018), les «Lions» ont marché à pas de géant pour s’offrir la première place africaine du classement de la FIFA publié en novembre 2016, détrônant ainsi la Côte d’Ivoire (2e). Cette grande première dans l’histoire du football sénégalais n’est pas pour autant une grosse surprise. L’équipe de Aliou Cissé avait fini de battre tous les records. Parler d’étoiles revient aussi à dire que l’Equipe du Sénégal qui va participer à la Can du Gabon, regorge de joueurs étoilés (voir par ailleurs). A côté de Sadio Mané, l’entraîneur Aliou Cissé a d’autres joueurs de classe mondiale. De Diao Keita Baldé (sociétaire de la Lazio de Rome) à Moussa Sow (Fenerbahçé), double vainqueur du Championnat et de la Coupe de France en 2011, en passant par le bataillon anglais, ce sont autant d’atouts dont dispose le sélectionneur pour réussir sa mission au Gabon. Mais attention à l’excès de confiance.

 

Les pieds sur terre : La Can, c’est au-delà de toutes ces considérations. C’est une compétition spéciale où les étoiles ne brillent pas forcément. L’armada offensive des «Lions» a été muette comme une carpe en 2012, après avoir crevé l’écran aux éliminatoires et séduit les puristes. La machine de Giresse s’est embourbée à Mongomo, alors qu’elle s’emblait être sur une bonne rampe de lancement, après avoir frôlé la qualification au Mondial 2014 devant la Côte d’Ivoire. Une Can, c’est un autre état d’esprit. Le Sénégal l’a appris à ses dépens aussi bien en 2008 qu’en 2012. Il s’est laissé bercer par la symphonie trompeuse du statut de favoris, très souvent sortie de la bouche des marchands d’illusions. Cette année, Aliou Cissé l’a si bien compris qu’il a très tôt revêtu son manteau «d’outsider». Après son brillant parcours aux éliminatoires, certains n’ont pas encore hésité à hisser le Sénégal au rang des favoris. L’ancien défenseur des «Lions» et de Marseille (France), Habib Bèye, refuse de laisser ses jeunes frères tomber dans ce piège. «Favori, c’est un mot qui est galvaudé», avait prévenu le consultant de Canal, lors du match de gala de la Fondation Afrivac au stade Léopold Sédar Senghor de Dakar. Amdy Faye, l’autre «Lion» de la génération 2002, mettait aussi en garde sur les objectifs. «Ça fait trois Can que le Sénégal n’est pas passé au deuxième tour. Les gens oublient un peu ça, quand ils demandent à l’équipe de remporter la coupe. Tout le monde est dans l’euphorie. On se dit qu’on va aller remporter cette coupe et revenir. Passer le premier tour est le premier défi à relever. On doit prendre chaque match comme une finale», conseille l’ancien milieu relayeur des «Lions». Les conseils des anciens ne sont pas tombés dans l’oreille d’un sourd. Aliou Cissé, en premier, a commencé par avoir un discours mesuré. C’est ainsi qu’il a fait descendre ses joueurs des nuages. Comme d’une seule voix, tous les joueurs vous rabâchent la même phrase : «Passer le premier tour d’abord.» Voilà qui est réaliste, si l’on se souvient que l’Equipe du Sénégal n’a pas franchi cette étape depuis sa demi-finale en 2006. Une éternité !

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