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Le Sénégal est logé dans un groupe supposé être la poule de la mort. Pour tirer son épingle du jeu, Alain Giresse, son entraineur, a 4 actes à poser : la préparation, le choix, le respect de l’adversaire, l’implication des anciens staffs techniques.

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La bonne préparation

Il n’y a pas de secret pour affronter le Ghana, l’Algérie et l’Afrique du Sud, il faut juste peaufiner son plan de bataille. C’est-à-dire faire une bonne préparation. Cela devrait tenir compte de plusieurs aspects : l’environnement pour le climat, les adversaires … On joue en Afrique, l’idéal serait de s’imprégner du climat de Mongono, le QG des Lions en Guinée Equatoriale. Selon les informations, la température sera très favorable entre janvier et février. C’est la meilleure période pour visiter ce pays de l’Afrique Centrale. Organiser un camp d’entrainement à Dakar ne serait   pas une mauvaise idée, surtout que cela peut permettre aux Lions de comprendre le message du peuple qui cherche un premier titre africain. Concernant des matchs amicaux, il faudra se jauger à des équipes ayant des similitudes dans le style de jeu et  le physique des adversaires du Sénégal. Deux matchs amicaux, comme le souhaite Alain Giresse, seraient bénéfiques.

Le choix des meilleurs

Bien qu’il a réussi à qualifier les Lions à la Can 2015, certains  choix de Giresse ont été toujours contestés par l’opinion. Dans la plupart des cas, le technicien français a donné un argument de choix sportif, mais sans trop convaincre. Demba Ba annoncé récemment blessé à la cheville, alors que le joueur était au mieux de ses formes, a fait se planter l’ancien entraineur du Mali. Le paradoxe est que certains joueurs en situation difficile dans leur club sont privilégiés, devant d’autres en pleine bourre au niveau de leur championnat, à l’image de Bayal Sall. Il est temps alors de rectifier le tir, en choisissant les meilleurs du moment. Surtout que Giresse avait dit que pour être sélectionné, il faut être performant en club. «Au niveau du staff technique, le choix doit plus être  responsable», interpelle Karim Sega Diouf, ancien membre du staff technique conduit par Joseph Koto.

Prendre au sérieux l’adversaire

 On donne une envergure de poule de la mort au groupe C, du fait de la présence du Ghana et l’Algérie, les deux derniers mondialistes. Pour certains observateurs, ces deux équipes sont les potentiels adversaires du Sénégal. Une vision qui minimise  l’Afrique du Sud. Pourtant, s’il y a une équipe à craindre c’est bien celle des bafana- bafana. On connait du bout des doigts la quasi-totalité des joueurs ghanéens et algériens, tout le contraire des sud africains. Une raison qui pousse Badara Sarr, ancien entraineur de l’équipe nationale locale, à interpeller sur le fait qu’il faut  «prendre tout le monde au sérieux».

Impliquer les anciens

Ce n’est pas la culture au Sénégal. L’équipe d’Alain Giresse est composée des rescapés d’Amara Traoré, des jeunes pousses de Joseph Koto et Karim Sega Diouf ainsi que d’Aliou Cissé. Ces techniciens connaissent les forces et faiblesses de chaque joueur. Pourquoi ne pas leur demander conseil ? Chacun, avec son expérience, pourrait apporter son grain de sel.

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