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En octobre prochain, Bouna Sarr revêtira pour la première fois le maillot des Lions. Le défenseur latéral droit du Bayern Munich répond à l’appel d’Aliou Cissé qui lui a fait une cour assidue depuis plusieurs mois voire années. Le natif de Lyon débarquera dans la Tanière avec des atouts mais aussi des faiblesses.

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Révélée en exclusivité par RECORD dans sa livraison n°1124 du jeudi 23 septembre 2021, la convocation de Bouna Sarr défraie la chronique. Elle a même éclipsé celle de Cheikh Bamba Dieng, le jeune attaquant de l’Olympique de Marseille dont votre journal préféré a également annoncé la première en équipe A du Sénégal. Que la convocation du sociétaire du Bayern Munich alimente les discussions est tout à fait compréhensible. En effet, le Sénégal du foot s’interroge sur la pertinence et l’opportunité de cette convocation : Bouna Sarr sera-t-il une valeur ajoutée pour les Lions ? S’habituera-t-il aux rugueuses joutes africaines ? N’a-t-il pas simplement fait un choix par défaut ?

Les Bleus, les Lions, le Syli

Le public n’oublie pas que le joueur s’est adonné à un interminable jeu de yoyo entre trois sélections, celles du Sénégal, de la France et de la Guinée, avec un net penchant pour les Bleus. «J’ai pris une décision ferme : j’aimerais jouer pour l’équipe de France. C’est clair. Il y aura des déçus du côté du continent africain mais j’assume mes choix, et je n’ai pas peur de le dire», disait-il. Dans son option de revêtir le maillot floqué du coq, Bouna Sarr a notamment renoncé à l’offre que lui avait faite Aliou Cissé de disputer le Mondial 2018 avec l’équipe du Sénégal. Didier Deschamps, le sélectionneur français, lui, l’avait laissé en rade sur le chemin du deuxième sacre des Bleus lors de cette même Coupe du monde en Russie. Il faut dire qu’entre Bouna Sarr et l’équipe de France, il n’y a, pour ainsi dire, pas d’atomes crochus. En effet, appelé pour un match amical contre la Finlande en novembre 2020, le Franco-guinéo-sénégalais n’a pu honorer la convocation à cause d’une blessure, même si à l’époque la presse avait avancé que c’est plutôt son club, le Bayern Munich, qui avait refusé de le libérer.

Le dilemme… «binational»

Depuis lors, de l’eau a coulé sous les ponts. Et Bouna Sarr a dit oui à Aliou Cissé qui, à un moment donné, avait vraisemblablement fermé le dossier de l’ancien Messin et Marseillais. Surtout, après sa volte-face la veille du Mondial 2018 que Sarr lui avait promis de disputer avec les Lions. La donne a changé. «Aujourd’hui, il est à cent pour cent», déclare son agent. Mais Mame Touty Mendy a beau arguer que «Bouna n’a jamais fermé la porte au Sénégal» et que, «avant que le Sénégal ne s’intéresse à Bouna, il avait déjà eu plusieurs fois la pré-convocation de l’équipe de France», le grand public pose un œil dubitatif sur ce choix d’Aliou Cissé de faire appel à un joueur de 29 ans qui l’a longtemps fait languir. Mais Bouna Sarr n’est pas le premier «binational» à avoir tergiversé avant de franchir le seuil de la Tanière. Et il ne sera sans doute pas le dernier…

1 COMMENTAIRE

  1. L’entraîneur a encore fait une erreur. Sachant qu’il ne sera plus convoqué par DD, Bouna SARR revient à l’équipe du Sénégal pour simplement ajouter à son CV les termes “International sénégalais”. Vu son âge et ses refus fermes, pendant des années, de jouer pour le Sénégal, Alioune Cissé ne pense pas à l’avenir de notre équipe nationale de football. Qui est vraiment derrière cette convocation?

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