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Sélectionné contre le Burundi pour l’acte 5 des éliminatoires de la CAN-2017, Boukary Dramé a quitté le regroupement pour cause de blessure. Aujourd’hui, qu’il a recouvré la santé, le latéral gauche d’Atalanta Bergame (Serie A Italie) estime que le Sénégal n’a rien à envier à ses adversaires des éliminatoires du Mondial 2018.

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Comment gérez-vous vos vacances et le ramadan (entretien réalisé durant le mois de jeûne) ?

Ça va. Rien n’a changé dans mes habitudes. C’est vrai que l’on aimerait vraiment passer nos vacances tranquillement après une saison pleine. Mais, le Ramadan aussi fait partie de notre quotidien. Là, je suis en vacances aux États-Unis, précisément à Los Angeles, mais cela ne m’empêche pas de pratiquer ma religion et de jeûner comme j’ai l’habitude de le faire.

Quelles appréciations faites-vous de votre dernière saison avec Atalanta Bergame ?

Ça a été une saison plus ou moins satisfaisante. on avait eu un bon départ jusqu’à la trêve hivernale. C’est à partir du mois de janvier qu’on a commencé à avoir des problèmes. on a eu du mal à gagner des matchs. Malgré tout, on a bataillé ferme pour sauver notre saison et assurer le maintien.

Qu’est-ce qui a été à l’origine de vos contreperformances à partir du mois de janvier ?

On a vainement cherché à trouver la solution aux problèmes. Personne n’a compris ce qui s’est passé entre  temps. Pourtant, nous avions les mêmes habitudes. Mais cela arrive à toutes les équipes du monde. L’essentiel, c’est de ne pas baisser les bras et de continuer à travailler.

Allez-vous rester à Atalanta pour la nouvelle saison ?

C’est vrai que nous avons terminé la saison dans le ventre mou du classement, mais je suis satisfait des  résultats. Sur le plan contractuel, je suis lié à mon club jusqu’en 2018. Je n’ai aucune velléité de départ et aucun contact dans ce sens ne m’a été signifié. Je suis bien là où je suis.

Qu’est-ce qui s’est passé au Burundi pour que vous quittiez vos coéquipiers ?

il ne s’est rien passé de spécial. J’étais arrivé blessé en sélection. J’avais des soucis avec mon tendon d’Achille. Au départ, les médecins avaient espoir de me remettre sur pied. Mais au fil des jours, je ne m’étais pas entraîné et on a compris que c’était impossible. et, avec le sélectionneur, on a pris la meilleure décision qui était de quitter le regroupement pour intensifier les soins.

Avez-vous regretté de ne pas prendre part à cette rencontre ?

Non, pas particulièrement. Du moment où j’étais venu en sélection avec une blessure. Je n’ai pas joué les deux derniers matchs de mon club, donc, je savais à l’avance que mes chances de participer à cette rencontre face au Burundi étaient minces. il fallait néanmoins venir faire constater la blessure en sélection. Je n’ai pris part à aucune séance d’entraînement pour espérer jouer. Mais, comme vous le savez, il est toujours frustrant pour un joueur de rater un match.

Espérez-vous faire partie du groupe du Sénégal pour la CaN-2017 ?

Bien sûr que cette compétition fait partie de mes objectifs. Après 2006 en Égypte, je souhaite participer à une deuxième Coupe d’Afrique. Mais, n’oubliez pas que le dernier mot ne me revient pas. C’est au sélectionneur de choisir. Il connaît bien ses hommes et il sait ce qu’il doit faire.

Après la qualification pour la CaN-2017, pensez-vous que le Sénégal a suffisamment d’arguments pour participer au Mondial 2018 ?

La question pouvait être posée autrement. Je pense que sur le plan sportif, on n’a rien à envier aux autres équipes africaines. Maintenant, la question est de savoir si on pourra confirmer sur le terrain le potentiel sur le papier. Moi, je pense que c’est faisable. il ne faut pas sous-estimer les adversaires, mais on doit juste travailler comme il se doit pour espérer arriver au sommet. il n’y a pas de secret.

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