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Sadio Mané est sans nul doute le joueur sénégalais le plus régulier dans le haut niveau ces dernières années. Cette troisième nomination d’affilée pour le Ballon d’Or en est la preuve patente. Le sacre se rapproche. 

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«Pour voir un Ballon d’Or, il faut aller à Saint-Louis». C’est l’inénarrable El Hadji Diouf qui, espiègle devant l’Éternel, tenait ses propos il y a quelques années. Le footballeur sénégalais du cinquantenaire pourra vraisemblablement continuer à fanfaronner. Pour au moins une année supplémentaire. Parce que le Ballon d’Or ne semble pas devoir trouver dans l’immédiat un autre refuge au Sénégal. De ce point de vue, Bambali est la localité la plus près de concurrencer Balacoss, le quartier saint-louisien où a grandi El Hadji Diouf. En effet, un natif du village de la région de Sédhiou, Sadio Mané en l’occurrence, est perçu par plusieurs observateurs comme le joueur qui va offrir au football sénégalais son troisième Ballon d’Or africain après ceux remportés en 2001 et 2002 par El Hadji Diouf. Le chevronné technicien français Claude Le Roy, grand connaisseur du football africain pour avoir dirigé plusieurs sélections du continent et pris part à pas moins de huit CAN (un record !), est d’avis que «Sadio Mané a le potentiel pour être un futur Ballon d’Or africain». Pour 2016, la concurrence sera encore très rude avec Aubameyang, Mahrez et autre Slimani. Mais le n°19 des Reds de Liverpool, déjà dans le onze-type des CAF Glo Awards la saison passée, se rapproche inexorablement du graal. A 24 ans, cette troisième nomination d’affilée (2014 avec Dame Ndoye, 2015 avec Mame Biram Diouf et 2016 avec Kalidou Koulibaly) est de bon augure pour Sadio, devenu depuis peu le footballeur africain le plus cher de l’histoire.

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