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Invité avant-hier lundi 22 mars de l’émission Retro Sports de la radio Sud-Fm, Me Augustin Senghor, président de la FSF, 1er vice-président de la CAF, a tenu à fustiger la décision de la LFP de France sur la rétention des joueurs hors UE notamment africains même si elle (LFP) s’est rétractée. Il appelle également les fédérations africaines à s’organiser pour éviter dans l’avenir que pareille situation ne se reproduise.

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L a circulaire de la FIFA sur la rétention des joueurs hors UE de rejoindre leur sélection appliquée par la Ligue de Football Professionnelle (Lfp) de France durant la fenêtre internationale de mars–avril prochain a fait grincer beaucoup de dents.
Après l’intervention de certains responsables du football sénégalais qui ont réagi à cette décision, c’est au tour d’Augustin Senghor de se pencher sur la question. Invité avant-hier lundi 22 mars sous les ondes de la radio Sud FM dans l’émission Retro Sports, le 1er vice-président de la CAF a jugé «discriminatoire» la décision prise par la LFP. «Il n’existe pas une charte de la FIFA ou d’une quelconque fédération qui donne à la LFP, le pouvoir de retenir les joueurs. Ce sont les clubs eux mêmes qui doivent statuer. C’est une atteinte aux droits des joueurs.

Au moment où le joueur camerounais, sénégalais est privé de se rendre dans leur pays, les joueurs français se retrouvent pour se déplacer en Bosnie et au Kazakhstan alors que c’est pays sont hors UE et au final ils retournent dans leurs clubs sans problème», déplore le président de la FSF. Avant de préciser : «Nous avons écrit de manière très courtoise à la LFP pour leur signifier qu’ils n’ont pas le droit de retenir les joueurs. Nous avons usé de toutes les voies légales en envoyant une copie à la FIFA et à la CAF pour fustiger cette décision. La Fifa a aussi réagi car elle nous a signifié qu’elle peut lever des fonds pour accompagner les opérations de voyage».

Mieux, Maitre Senghor appelle les fédérations africaines à faire bloc pour que de pareilles situations ne se reproduisent plus. «Il faut que les fédérations africaines expriment clairement leurs positions. Beaucoup de fédérations m’ont appelé et nous allons saisir la Fifa à prendre une décision qui ne porte pas préjudice au football africain. Il faut que nous, fédérations africaines, soyons présentes là où les fédérations européennes et autres sont présentes», a-t-il déclaré. Et Maitre Senghor de précise que l’instance fédérale a même saisi la tutelle notamment le ministre des Sports Matar Bâ pour s’entretenir sur la question. «Le ministre nous a fait comprendre que nous étions dans notre droit et qu’il fallait se battre».

«CE QUE ABDOULAYE SOW ET MATAR BA M’ONT CONSEILLE»

Revenant sur sa décision de renoncer à sa candidature de la présidence de la CAF, Maitre Augustin Senghor confie que «la logique du panafricanisme à travers un football africain uni décrit dans mon programme», a pris la dessus sur sa personne. Mieux ajoute-t-il, «La FIFA nous a signifié qu’elle ne souhaite pas une division au sein de la CAF et le mieux est de trouver un homme consensuel. Motsepe a été présenté par la FIFA comme étant un nouveau venu. C’est quelqu’un selon la FIFA qui a un parcours productif sur le plan marketing et financier ; et qui peut apporter beaucoup. Mais aussi s’il gagne et qu’il ne nous a pas à ses côtés, il ne pourra pas diriger convenablement». Maitre Senghor a tenu tout de même à signaler «nous nous sommes réunis, nous les quatre candidats et j’ai proposé qu’on rencontre Motsepe pour faire davantage sa connaissance. Après ces échanges, j’ai rendu compte aux ministres Matar Ba (ministre des Sports) et Abdoulaye Sow (ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique) qui m’ont suggérer de prendre une décision qui apporterait au football africain et même national des progrès».

PRESIDENCE DE LA FSF : PAS ENCORE LE MOMENT

Interpelé sur la possibilité de briguer un quatrième mandat à la tête de la Fédération sénégalaise de football, Maitre Augustin Senghor est resté dans sa logique. «Je crois que j’ai déjà répondu à cette question. D’abord, c’était lors d’une émission à Sud FM. Mais avant cela, j’ai été invité dans le forum de l’ANPS (Association nationale de la presse sportive du Sénégal). Il nous reste encore du temps. Le moment venu, je dirai ce que j’en passe. Le plus important encore une fois c’est de consolider les acquis», tonne-t-il. Et d’ajouter : «j’ai deux matches importants à jouer (contre le Congo à Brazzaville et face à eSwatini à Thiès). Nous allons respecter l’éthique sportive jusqu’au bout. Ensuite, nous allons essayer de faire face aux médias. Mame Adama (Ndour) s’est prononcé. Je le lui concède même si je ne suis d’accord. Avant lui, c’est Amara (Traoré) qui est allé de sa déclaration. Là aussi, je ne partage pas la démarche mais il m’a dépondu qu’il est libre. Je le lui concède».

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