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C’est contraignant si un joueur extra communautaire veut jouer en Angleterre. Pour les footballeurs africains qui ne sont pas encore de vrais cadres dans leurs sélections nationales respectives ces deux dernières années, l’obtention d’un permis de travail anglais ne se fait pas sans difficulté. 

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Son nom a beaucoup circulé en Angleterre. Pape Alioune Ndiaye a également un bon de sortie de la part de son club turc Osmanlispor. Son départ pour la Premier League était même acté par le vice-président de son club. «Ndiaye partira pour un club Premier League et nous allons recevoir une somme de 10 millions d’euros (6,5 milliards FCFA). Nous ne pouvons pas confirmer l’équipe parce que nous avons un accord de confidentialité avec le club. Le transfert deviendra officiel après avoir accepté des termes personnels avec son nouveau club», disait Ender Yurtseven. «Je vais définitivement quitter la Turquie. Ma nouvelle équipe sera dans la Premier League», annonçait le joueur en guise d’adieu.

Après cette sortie, la presse anglaise avait effectué des recoupements pour arriver à la conclusion selon laquelle c’est Crystal Palace qui tiendrait la corde. Tout ça est beau. Mais PAN peut-il intégrer le championnat anglais ? Pour pourvoir jouer en Premier League, il y a des préalables. «Pour obtenir un permis de travail, tout joueur non-communautaire doit avoir disputé au moins 75% des matchs internationaux «officiels» (hors amicaux) de sa sélection pour lesquels il était convoqué au cours des deux années précédant la signature de son contrat. Et ce n’est pas tout, l’équipe nationale en question doit également faire partie des 70 meilleurs pays du classement FIFA», stipule la loi.

Ou encore, il faut détenir d’un passeport européen. Ou encore avoir entre 20 et 22 ans et être capable de tirer le championnat anglais vers le haut. Au regard de toutes ces exigences, il sera alors difficile pour PAN de satisfaire l’un ou l’autre critère. En effet, le milieu de terrain sénégalais n’était pas un joueur régulier dans le onze ces deux dernières années. Sur les 11 matchs officiels disputés par les Lions durant ces deux dernières années, Pape Alioune Ndiaye n’a été aligné que cinq fois. Sa première, c’était contre le Burundi (victoire par 2-0) le 4 juin 2016. Il était sorti à la 78ème de ce match. Puis, PAN a enchaîné à la CAN contre la Tunisie, l’Algérie, le Cameroun et récemment la Guinée équatoriale en qualifications à la Coupe d’Afrique 2019.

Par contre, il a manqué les matchs contre la Namibie en retour (victoire par 2-0) le 3 septembre 2016, la double confrontation devant le Niger les 26 et 29 mars 2016 en plus des matchs contre le Cap-Vert le 8 octobre 2016 (victoire par 2-0) et face à l’Afrique du sud (défaite par 2-1), le 12 novembre 2016 concernant les qualifications au mondial 2018. En plus du match contre le Zimbabwe. C’était lors de la 2ème journée de la CAN 2017. PAN est alors loin du quota. À moins qu’il y ait d’autres parades pour contourner ces barbelés.

Turquie, France, Espagne… des alternatives

Si les portes de la Premier League seront difficiles à pousser pour Pape Alioune Ndiaye qui pourrait ne pas satisfaire les exigences pour obtenir un permis de travail, le milieu défensif des Lions ne manquerait sans doute pas de prétendants en Turquie où il s’est fait un nom de milieu-buteur. Ou ailleurs en Europe. PAN était dans le viseur de Besiktas, Fenerbahçe ou encore Galatasaray. En France, c’est Lille et Saint-Étienne qui s’étaient manifestés. En Espagne, on pouvait parler de l’Atletico Madrid.

Pape Alioune Ndiaye avait coûté 500 000 euros (327 millions FcFa) à Osmanlispor quand il y arrivait en 2015 en provenance du FK Blodo/Glimt en Norvège. La revente du Lion, quel que soit le championnat, va sans conteste rapporter gros au club turc qui se frotte déjà les mains.

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