10 July 2019, Egypt, Cairo: Senegal's national team coach Aliou Cisse is pictured prior to the start of the 2019 Africa Cup of Nations quarter final soccer match between Senegal and Benin at the 30 June stadium. Photo: Omar Zoheiry/dpa (Photo by Omar Zoheiry/picture alliance via Getty Images)
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A Ziguinchor où il sillonne les établissements scolaires primaires pour sensibiliser les élèves et les enseignants sur le respect des mesures barrières pour freiner la pandémie du Covid-19, Aliou Cissé évoque l’actualité footballistique du Sénégal.

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Une voix de plus pour Me Augustin Senghor. En vue des prochaines élections de la CAF qui auront lieu à Rabat au Maroc le 12 mars 2021, Aliou Cissé apporte naturellement son soutien au président de la Fédération sénégalaise de football, candidat pour la succession d’Ahmad Ahmad. Nommé par ce dernier sur le banc de l’Équipe nationale depuis mars 2015, le sélectionneur des ‘‘Lions’’ estime que le patron de la Fsf «a de réelles chances pour diriger la CAF». «Il réunit toutes les conditions pour gouverner cette instance. Aujourd’hui, si on regarde ces cinq ou six dernières années, le Sénégal, en terme de résultats et d’expérience, la ligne directrice que le président Augustin Senghor a déclinée en 2009 est plus visible depuis 2015», assure l’entraîneur qui rappelle que «le Sénégal n’a jamais raté de compétions continentales, internationales et mondiales ces dernières années». «On peut bien se vanter d’avoir un président comme Me Augustin Senghor qui a eu cette vision, qui a pu recadrer et mettre le football sénégalais sur de bons rails. C’est une personne décomplexée, qui connaît les codes du haut niveau et qui est bien armé pour prendre la présidence de la CAF», ajoute l’ancien capitaine de l’Équipe nationale.

«Krépin à Monaco, évolution logique»

Au delà de la candidature de Me Augustin Senghor pour la CAF, Aliou Cissé évoque aussi le transfert de Krépin Diatta qui a récemment quitté le FC Bruges pour déposer ses baluchons à l’AS Monaco. Il parle d’une «évolution logique» dans la carrière de l’ailier de 21 ans, par rapport à ce qu’il est «en train de faire depuis trois ans avec l’Équipe nationale et avec le FC Bruges». «Monaco est un grand club qui compte dans l’échiquier européen. J’ai l’impression qu’il y a un projet qui est en train d’être mis en place par les dirigeants et les propriétaires du club. Si ces derniers pensent à Krépin Diatta, c’est parce qu’il a sa place dans ce projet-là. Je lui souhaite tout le meilleur et lui demande d’être beaucoup plus fort qu’il l’a été à Bruges. Il a le potentiel et le niveau », dit-il. A un moment donné, c’est à lui de prendre ses responsabilités aussi. Il est important pour un joueur qui avance de prendre ses responsabilités. Il est en train de le faire depuis quelque temps, surtout quand il était à FC Bruges. Je pense qu’il sera dans cette continuité dans son nouveau club, Monaco.»

 

«Sadio Mané fait partie des meilleurs joueurs au monde»

Le sélectionneur national commente aussi les récentes performances de Sadio Mané qui, à l’image de son club de Liverpool, restait sur cinq matches sans victoire (3 nuls, 2 défaites) en championnat (Premier League) avant de gagner hier jeudi face à Tottenham (3-1), avec notamment un but de l’attaquant international sénégalais qu’il qualifie d’«un très grand joueur». «Les gens ne s’en rendent pas compte, mais il fait partie des meilleurs joueurs au monde, dit-il. Aujourd’hui, son club Liverpool fonctionne un peu moins, même s’ils ne sont pas largués. Seulement, il faut comprendre que les grands clubs qui n’ont pas eu une grosse préparation, sont passés par cette période difficile que connaît Liverpool. Le Paris Saint-Germain a traversé ces moments difficiles où les joueurs sont fatigués et les résultats avaient du mal à venir. Le Bayern de Munich et le Real Madrid l’ont aussi vécu. Dès lors, on ne doit pas s’alarmer. C’est une situation passagère. J’ai discuté avec Sadio Mané et il le sait bien. Le plus important, c’est qu’il fasse focus et soit concentré sur ce qu’il est en train de faire. C’est une période difficile certes, mais elle doit être évacuée comme les autres clubs l’ont fait. Il y a aussi les effets du Covid-19, car beaucoup de clubs et de joueurs n’ont pas eu la préparation qui leur fallait. Croyez-moi, ils ne sont pas des machines. Ce sont avant tout des êtres humains.»

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