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Si le football sénégalais est en partie respecté aujourd’hui, en Afrique, c’est grâce à l’exploit de ses expatriés à l’étranger et de la brillante épopée de la génération de 2002. Quant au football national, il ne représente plus rien.

Ce n’est pas encore le bout du tunnel pour le football national. Les échecs reviennent sans cesse, avec les mêmes causes et effets. Le dernier en date est l’élimination, jeudi dernier, de l’équipe nationale locale, au tournoi de l’Uemoa, suite au nul (1-1), concédé devant la Guinée Bissau. C’est le comble. Les guinéens battus respectivement par le Niger (1 à 0) et le revers du Benin (5 à 0) se sont ressaisis face aux sénégalais. Le défi de ne pas se faire laminer par le voisin sénégalais a été relevé. Toutefois, ce nul (1-1) est synonyme de défaite, parce que les poulains de Joseph Koto sont tombés devant la plus faible équipe du tournoi qui a encaissé au total 8 huit buts. Avant cette humiliation, il y avait les signes avant coureurs. La bande à Mame Saher Thioune a été rappelée dare-dare, en pleine vacance, pour venir faire une préparation bâclée. Sans se soucier que le Sénégal avait à défendre un titre. Une part de responsabilité des dirigeants qui n’avaient la tête, en ce moment, qu’aux préparatifs du Côte d’Ivoire-Sénégal, en match aller des barrages du mondial 2014. De toutes les façons, cet échec était prévisible. Pourtant, l‘alerte était donnée avec l’élimination du Sénégal au Chan 2014 par la Mauritanie. En dépit de ces réalités, les sénégalais n’ont pas compris que leurs voisins proches n’hésiteront pas à leur faire la peau si l’occasion se présente. La correction par des clubs gambiens à Dakar est encore fraiche dans la mémoire des sportifs. Aucune conclusion pour arrêter les dégâts. Et cela sans cesse se répercute sur le football local qui est l’indice de performance de notre pays, en dehors de ses bases.

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REWMI

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